La véloroute des Bleuets en 3 jours : nos 250km autour du Lac St-Jean
Published on August 5 2016
Le Québec n'a jamais fini de me surprendre par la multitudes de sites naturels exceptionnels dont il regorge. Je n'avais jusqu'alors jamais eu l'occasion de visiter la région du Lac-Saint-Jean, et je convoitais depuis plusieurs années la fameuse piste cyclable de la véloroute des Bleuets qui serpente aux abords de cet immense lac aux allures de petite mer intérieure. Pour la longue fin-de-semaine de la Fete du Canada, je motive donc mon ami Arnaud, compagnon d'aventure extrème de longue date, à venir tenter l'expérience avec moi de 3 jours de vélo, avec un kilométrage auxquel nous n'étions tout deux pas habitués.
Pour organiser cette activité, j'ai été grandement aidée par le site de la Véloroute des Bleuets qui donne accès à un grand nombre d'information super utile sur le parcours, les étapes, les lieux d'hébergements et les possiblités de transport de bagages. Nous options pour ce service de navette, qui nous permettra de rouler en toute légerté, et de retrouver nos affaires le soir dans les hébergements choisis.
Notre tour s'effectuera au départ de la ville d'Alma, jusqu'à Dolbeau-Mistassini le premier soir, en passant par le Parc Pointe-Tallion, réputé pour ses longues plages de sable ocre. La deuxième journée nous fera parcourir la route jusqu'à St-Félicien pour ensuite dormir à Roberbal. Nous finirons en beauté et bouclerons la boucle avec la belle section entre Roberval et Alma.
Nous avons la chance de pouvoir laisser stationner notre véhicule chez une amie résidant à Alma non loin de la piste cyclable. En quelques coups de pédales matinaux, nous sommes arrivés à l'un des centres d'information de la véloroute des Bleuets, oû nous déposons nos sacs contenant nos effets personnels, avec l'adresse du motel qui doit nous accueillir le soir meme, à quelques heures de vélo d'ici...
C'est sous un grand soleil estival que nous débuterons notre trajet. Nous avalons les premiers kilomètres, agréables, sur le long ruban d'asphalte qui se déroule à l'infini entre les fougères des collines champetres dodues, le long des berges lacustres aux allures de stations balnéaires.
Le point fort de cette première journée : la découverte de la plage du Parc national de la Pointe-Taillon , une grande péninsule de sable fin striée de minéraux écarlates. La véloroute vous amène directement à l'entrée du parc, qui fait partie de la Sépaq et demande un 8,5$ par personne pour y avoir accès. Gardez votre ticket, car ce montant peut vous etre remboursé si vous traversez le parc en moins de 2 heures ! Dans notre cas, la tentation d'une sieste au soleil l'a emporté :)
Dès l'entrée du parc, on tombe sur la plage 'aménagée' avec du sable bien tassé et des tables de pic-nique, le tout surmonté d'un gentil maitre nageur qui surveille la baignade. Nous ne resterons que peu de temps, le temps d'acheter un frugal petit sandwich au centre d'acceuil et de partir sur la petite piste de petit gravier, qui se pratique bien meme avec des pneus de vélo de route. D'ailleurs, je conseille aux plus gourmands de prévoir le coup et d'apporter un petit lunch copieux acheté dans les villages adjacents avant de pénétrer dans le parc, qui n'offre qu'un maigre choix de collations.
La piste cyclable longe la rive le long de la rive qui devient sauvage, et quelques kilomètres plus loin il est possible de s'arreter à tout moment pour profiter d'un petit bout de plage de sable rouge presque privée, caché par les broussailles aux yeux des cyclistes effrénés qui tente de s'extraire du parc dans le temps réglementaire pour etre remboursés...
Nous profitons d'une baignade rafraichissante avant de reprendre notre route.
La piste nous amène à l'extrémité du parc, ou nous avons le choix de prendre un Traversier qui nous transporte directement jusqu'à Peribonka. L'autre option consiste à longer toute la rive opposée de la peninsule et rajoute une trentaine de kilomètres à notre parcours. C'est le premier jour et nous sommes en forme, nous choisissons donc l'option la plus longue !
Nous traversons la rivière Peribonka par un petit parc aménagé qui nous fait emjamber les eaux calmes le long d'une passerelle en bois. Nous nous retrouvons finalement à l'arrivée du traversier. Les 30 derniers kilomètres pour rejoindre la ville un peu excentrée de Dolbeau-Mistassini semblent une éternité, et il faut y aller un coup de pédale à la fois pour garder le focus sur cette longue journée ou nous compléterons un total de 110 kilomètres.
Nous arrivons finalement à notre motel 'Chute des Pères' qui comme son nom l'indique offre la proximité de chutes d'eau vibrantes. Nous sommes ravis de trouver à notre arrivée à la reception nos bagages qu'il n'a pas fallut porter. Notre jambes sont trop fatiguées pour ressortir manger au village, nous nous contenterons du menu du restaurant du motel qui s'avere assez médiocre, mais tellement réconfortant apres une si longue journée.
que sur notre mental, particulierement soumis à rude épreuve sur l'étape qui nous fera pratiquement tout le long border la route aux cotés des voitures.
Nous passerons meme par une anse cottière particulièrement portée au vent, qui consitute LE spot de wind-surf de la région ! Puis la route reprend à travers la campagne québecoise...
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